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Discours de clôture des Assises

26/01/2025

Discours de clôture des Assises

Les Assises Nationales de la Mise en Scène, vous l’avez compris, représentent bien plus qu'une simple rencontre entre professionnels : elles incarnent une manifestation inédite par son ampleur et son ambition, fière d’avoir réussi à réunir des metteuses et metteurs en scène de tout horizon, sur l’ensemble du territoire, y compris d’Outre-mer. Elles ont créé une dynamique collective passionnante qui a permis, en échangeant sur nos expériences, de collecter une matière d’une grande richesse pour accompagner l’évolution de notre art. Elles offrent une plateforme unique pour échanger et réfléchir aux enjeux qui nous touchent toutes et tous. Elles reflètent, au-delà de la pluralité de nos esthétiques et de nos disciplines, notre engagement commun envers cet art vivant profondément ancré dans notre société.


Je tiens à remercier les nombreuses organisations professionnelles et institutionnelles présentes ici pour leur accompagnement ou leur soutien. Votre présence aujourd’hui témoigne d’un engagement concret envers notre profession et envers celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour faire vivre la culture. Je remercie également du fond du cœur l’équipe des Assises, Stéphane, Dina, Violette, Pablo et Jean mais également l’ensemble des membres de la commission Assises du SNMS, sans oublier notre trois rapporteuses Gwenola, Olivia et Marie-Pia.


Dès à présent, les cinq chantiers prioritaires que nous avons déclinés lors de cette séance conclusive appellent à des travaux et des actions qui relèvent de plusieurs catégories : 


Tout d’abord, sur les questions relatives à notre statut juridique et social d’artiste et d’auteur, ainsi que sur le cadre réglementaire et les conditions de travail dans lesquels nous exerçons notre profession, nous engagerons dans les meilleurs délais des négociations avec les partenaires sociaux, les institutions représentatives du secteur et l’Etat. 


Ensuite, sur le chantier de la formation initiale à la mise en scène, nous sommes prêts à collaborer avec les ministères concernés et les établissements d'enseignement supérieur et conservatoires. Il faut aider à développer des programmes de formation qui répondent aux besoins des futurs metteuses et metteurs en scène. Nous serons particulièrement attentifs à certains éléments de cette formation comme la question de la diversité qui est au cœur des enjeux de la formation initiale. En effet, si nous voulons rendre la culture accessible à toutes et tous, il faut rendre les conditions d’accès à la formation à la mise en scène également accessible à toutes et tous, sans exception, pour que d’autres imaginaires puissent être représentés sur scène.


Pour autant, les écoles ne sont pas la seule réponse à la formation initiale. Il y en a d’autres comme la transmission. Nous devons envisager pour cela le renforcement de dispositifs comme celui du compagnonnage qui permettent aux jeunes professionnels d'apprendre directement des praticiens expérimentés.


En ce qui concerne l’offre de formation continue, il est important qu’elle soit soutenue et qu’elle évolue pour proposer des formations spécifiques aux metteuses et metteurs en scène, disponibles tout au long de leur parcours professionnel, afin d’encourager la mise à jour régulière des compétences artistiques et techniques. Nous travaillerons en lien avec les organismes de formation, l’Etat et les collectivités territoriales qui jouent un rôle important dans le soutien à la formation.


Enfin, sur les combats qui sont à mener pour une nouvelle éthique de la scène, nous constituerons un groupe de travail composé de metteuses et metteurs en scène et de juristes afin d’aboutir à la création d’une charte de déontologie du métier. Cette charte permettra d’identifier et de clarifier nos valeurs et les principes éthiques que nous souhaitons collectivement promouvoir dans la pratique de la mise en scène, tels le respect de la personne, l’engagement envers la diversité et l’inclusivité ou notre responsabilité sociale et environnementale. Une fois établie, cette charte sera diffusée et pourra donner lieu à des sessions d’évaluations.


Nous l’avons dit, nous vivons une époque complexe où les défis semblent tous les jours plus nombreux. C'est dans ce contexte que je lance un appel à toutes et à tous pour que la dynamique de ces assises perdure et que nous œuvrions collectivement à l’aboutissement des cinq chantiers qui ont été dégagés de cette consultation nationale. Je n’oublie pas également l’urgence d’agir alors que des coupes budgétaires drastiques frappent la Culture, mettant en péril notre écosystème et l’accès à la culture pour tous. Nous fiers de mener ces combats collectivement au sein de la Fédération CGT du Spectacle.


Par ces engagements pris devant vous, nous, Syndicat National des Metteuses et Metteurs en Scène témoignons de notre attachement à la défense de l’art de la mise en scène, cette « autre voix » qui, pour reprendre la formule de l’historienne du théâtre Roxane Martin, « consiste à dire quelque chose du monde présent dans l’ici et le maintenant de la représentation ».


Merci infiniment à toutes et à tous de votre présence et de votre passion.

 

Le rapport présente les synthèses des  travaux menés lors des huit éditions dans l'hexagone et lors des visioconférences avec les artistes ultramarins.

Introduction au Rapport des Assises

26/01/2025

Introduction au Rapport des Assises


Toutes celles et ceux que nous avons rencontrés lors de ses Assises en ont témoigné : le désir de créer des spectacles, de partager de l’intelligence et des émotions, est intact et joyeux ; les metteuses et metteurs en scène l’ont largement affirmé tout au long des débats, inlassables travailleurs de leurs rêves et des nôtres, heureux de célébrer ensemble, à chaque édition des Assises, la nécessité et le bonheur de créer des spectacles, de rencontrer le public.


Cependant, ni l’addition généreuse des désirs individuels, ni la multitude des talents à l’ouvrage, ne suffisent à réenchanter l’avenir et la méta-structure qui parait déterminer le monde du spectacle vivant s’avère un frein à le mise en œuvre d’une action commune. Faut-il y voir une manifestation supplémentaire d’une société française qui ne parvient pas pour le moment à réinventer un contrat national, où les artistes pourraient cependant jouer un rôle d’éclaireurs ?  


Au commencement des Assises, ce constat prit la forme d'une intuition lorsque, à rebours des approches habituelles pour analyser un secteur professionnel, naquit l'idée de lancer une véritable consultation nationale pour mieux comprendre une profession mal connue. La question initiale s’énonçait en peu de mots : qu'est-ce qu'être metteuse ou metteuse en scène aujourd'hui ? 


Si la question n'est pas nouvelle, la méthode employée pour y répondre bouleverse profondément les us et coutumes d'un milieu professionnel morcelé, bien plus habitué à une vision verticale de son organisation qu'à une appréhension horizontale et ouverte de ses enjeux.


Pour répondre à cette légitime et utile interrogation initiée par le Syndicat National des Metteuses et Metteurs en Scène, il convenait de s'adresser en premier lieu aux intéressés eux-mêmes, en mettant en œuvre une démarche démocratique nouvelle, au plus près des réalités de terrain, sans présupposés, sans surplomb, sans vision pyramidale, en sympathie avec un art situé au carrefour de toutes les pratiques professionnelles du spectacle vivant. Artistes, auteurs, le plus souvent initiateurs et porteurs des projets, les metteuses et metteurs en scène se tiennent à la croisée de toutes les problématiques du spectacle. L’anonymat collectif de cette profession, peu définie, mal encadrée, symboliquement ambivalente entre pratique d’un métier et exercice d’un art, laisse la plupart de ses artistes dans une ombre que ceux qui sont portés aux nues ne parviennent pas à éclairer.


C’est donc une démarche volontairement participative que nous avons engagée, en nous déplaçant au plus près des artistes, au plus près de leurs espaces et territoires de travail, en pratiquant un tour de France totalement inédit. En soumettant un ensemble de questions, volontairement vaste, à l’épreuve du travail en ateliers, nous voulions que toutes les dimensions du métier et de l’art de la mise en scène soient sollicitées, afin d’ouvrir le plus largement le champ de la réflexion et la possibilité pour chacun et chacune de formuler des propositions. 


Cette approche a permis de laisser dire, d’écouter et d’entendre, dans le respect et l’attention. Les débats qui nourrissent les synthèses de ce document ont fortement exprimé un hiatus entre la capacité - démontrée de fait par les Assises - de construire un dialogue collectif et le ressenti d’une forme d’indifférence du "système", confinant parfois au mépris, dont la traduction intime renvoie au vécu quotidien de la solitude du metteur en scène. 


À l’image de la crise démocratique que traverse notre pays, la crise de sens et de reconnaissance du spectacle vivant s’alimente par la rupture entre projet individuel et projet collectif. Elle est accentuée, au fil des ans, par le dédain à l’égard des corps intermédiaires et des organisations représentatives, par la certitude que les solutions aux scléroses du système de production et de diffusion du spectacle proviendraient exclusivement de l’engagement de réformes verticales non débattues, par l’empilement des réformes et des dispositifs, par la tentative de masquer le défaut de projet politique par un accroissement des normes, par le fait de céder la régulation de notre secteur aux mécanismes de la concurrence, par la disparition insidieuse de l’intérêt porté à l’art et la culture dans la vision du pays. Les très vives tensions économiques et politiques qui se sont récemment exprimées, les postures et les décisions radicales et désinhibées de certains élus, laissent à penser que la régression serait en mouvement. 


Certes, l’amplitude des thématiques mises au travail a pu générer une forme de frustration de ne pouvoir approfondir suffisamment chacune d’entre elles. Mais cette consultation nationale sans précédent prouve que le monde du spectacle vivant est traversé par des questionnement et des défis qui relèvent, comme pour l’ensemble de la nation, de la citoyenneté, de la cohésion, de la précarité des conditions d’exercice des métiers, de la reconnaissance symbolique et économique du travail, de la capacité à relever les défis contemporains, ceux de l’égalité, de la diversité, de l’environnement. Alors que les tentations populistes menacent l’essence même de notre vie en commun, qu’elles pourraient dès demain transformer l’errement institutionnel du moment en une réponse autoritaire et démagogique qui fractionnerait le pays, le monde de l’art, de la recherche, de l’éducation, est-il en capacité de briser cette logique du renoncement pour proposer une autre voie ? Les propos que nous avons rassemblés au long de ce tour de France, pour peu qu’ils se transforment en action collective, pourraient nous donner à espérer que rien n’est inéluctable.


Le second constat légitime les synthèses établies par les Assises Nationales de la Mise en Scène, dont la conduite n’a pas prétendu à l’exhaustivité, n’affirmant pas un caractère scientifique tel qu’un sondage pourrait le mettre en œuvre. Mais tout de même, ce tour de France qui a rassemblé plus de mille participants, induit dans sa dimension, dans l’ambition des thématiques, dans le volume de travail collectif, que l’on y regarde de près. Se dévoilent bien plus de convergences dans les analyses que de dissensus. Le commun l’emporte très largement sur le singulier, quels que soient les territoires concernés, quels que soient les parcours des artistes, et même, quels que soient leurs niveaux de reconnaissance institutionnelle. Si l’on identifie des effets générationnels indéniables dans les réactions et les solutions envisagées, les propositions dessinent des chemins partagés qui invitent tous les acteurs institutionnels du spectacle, à tout le moins, à les visiter ou à les emprunter. A les considérer, car c’est souvent de considération qu’il s’agit.


Nous constatons dès lors un paradoxe entre le sentiment de solitude martelé à chaque édition et la convergence des points de vue, qu’il s’agisse des désirs, des constats, des manques ou des solutions exprimées. Alors que faudrait-il pour transformer cette convergence en projet commun, de la formulation à l’action ? C’est une des interrogations que le métier se renvoie à lui-même, à l’échelon individuel et à celui des institutions qui l’accompagnent.


Puisse les Assises Nationales de la Mise en Scène contribuer à cette refonte.

 

Je veux ici remercier très chaleureusement les personnes qui m’ont confié la direction des Assises Nationales de la Mise en Scène, estimant – je crois – que bienveillance et expérience pouvaient concourir à la réussite de cette entreprise : Cyril Le Grix, le président du Syndicat National des Metteuses et Metteurs en Scène, son conseil d’administration et la commission des Assises, mais aussi l’équipe avec laquelle nous avons partagé cette aventure humaine et professionnelle. Je remercie chaleureusement les rapporteuses des ateliers pour la qualité de leur travail et leur disponibilité. 
Je remercie également tous les partenaires, tous ceux qui ont accompagné ce projet, qu’il s’agisse des convaincus de la première heure ou des convertis de la dernière. Enfin et surtout, je remercie tous ceux qui ont apporté leur contribution à la réflexion collective, pour leur engagement et leur passion. 

 

Téléchargez le rapport des Assises

Le palmarès 2024 du concours

26/01/2025

Le palmarès 2024 du concours

Le 22 novembre 2024, j'ai le plaisir de présenter à Gruissan le palmarés 2024 en présence du public gruissanais. C'est un plaisir de collaborer à ce projet comme délégué général de Sport Photo.

Des lauréats venus de France, Russie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis, Danemark...

TOUS DROITS RESERVES SUR LES IMAGES

 

Ce palmarès est établi par un jury professionnel

 

 

 

Pour la catégorie "Action"

 

La médaille de Bronze revient à 

 

La médaille d'Argent revient à

 

La médaille d'Or revient à 

 

 

Pour la catégorie "Insolite"

 

La médaille de Bronze revient à 

 

La médaille d'Argent revient à

 

La médaille d'Or revient à 

 

 

Pour la catégorie "Reportage"

 

La médaille de Bronze revient à 

 

La médaille d'Argent revient à

 

La médaille d'Or revient à 

 

Pour la catégorie "Sport Extrême"

 

La médaille de Bronze revient à 

 

La médaille d'Argent revient à

 

La médaille d'Or revient à 

 

LE GRAND PRIX 2024

 

 

 

Un grand merci à l'équipe de Sport Photo, Gilbert Benedicto, Madjid Bouzar, Philippe Simon, Philippe RIchard, Roger Séguier

et à nos partenaires

 

JOUR DE FETE LE 31 AOÛT 2024

03/07/2024

JOUR DE FETE LE 31 AOÛT 2024

 

 

Musique, cirque, art de la rue, marionnettes, photographie, danse, bal, toutes ces disciplines offrent au public un voyage à la découverte des artistes venus du territoire, de Seine-Saint-Denis et d’ailleurs. 

 

Bal de l'Afrique Enchantée

 

Baladez-vous dans le Stadium pour suivre la batucada de Zalindê et les marionnettes géantes de la Compagnie Les Grandes Personnes. Arrêtez-vous un moment pour écouter du jazz manouche avec All So Swing en buvant un verre, avant d’admirer les performances circassiennes de roue Cyr de Thomas Trichet, les acrobates danseurs de la Compagnie Libertivore qui présentent le spectacle Phasmes … Puis la fanfare béninoise Olaïtan vous fera vibrer, tandis qu’Immo, maître es jonglerie et humour, vous fera éclater de rire et enchantera vos enfants.

 

 

 

Thomas Trichet et sa roue Cyr

 

Zahia Ziouani et son orchestre symphonique Divertimento vont vous surprendre avec la rencontre insolite du BMX, de l’escrime et de la musique classique.  Puis ce « Jour de fête » se transformera en « soir de fête » avec les rythmes et les rimes de Jacky Ido et de ses invités, et s’achèvera par un bal endiablé avec l’Afrique Enchantée et ses 14 musiciens qui sauront vous faire danser. 

 

 

 

Les grandes personnes


Y aura-t-il une grande surprise pour conclure la soirée ?

 

En famille, à deux, entre ami.es ou seul.e, participez à cette grande fête populaire pour prendre autant de plaisir que nous en avons à vous l’offrir.
Générosité, Hospitalité, Dialogue : trois mots que la programmation et le déroulé de ce « Jour de Fête » incarnent au mieux pour que ce moment soit ludique, artistique et chaleureux.

 

Sport Photo va à Gruissan

30/10/2023

Sport Photo va à Gruissan

Né à Narbonne sous la houlette de son fondateur, Gilbert Benedicto, le Festival Sport Photo, initialement intitulé Sport Folio, présidé aujourd'hui par Philippe Simon, débarque à Paris en 2019 dans l'idée de se rapprocher de l'épicentre des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024. Après une magnifique édition au Carreau du Temple, la crise sanitaire de la COVID arrête prématurément l'aventure parisienne. 

 

En 2024, le Concours international et le Festival se tiendront à Gruissan, connue pour son implication sportive et culturelle, en bord de mer, sous l'impulsion de son maire, Didier Codorniou, également Vice Président de l'Occitanie, qui fut un grand joueur de rugby.

 

Partout dans le monde, les photos de sport sont les plus diffusées qui soient. Les plus belles restent cependant ignorées du grand public, victimes en particulier d'une actualité trop éphémère. C'est pour mettre en lumière les chefs d'oeuvre du genre que le Festival international de la photographie de sport a vu le jour.

 

Aucun festival n'existait pour célébrer les plus belles photographies alors que certaines images sont devenues de véritables icônes, ancrées dans la mémoire collective. Sport Photo, désormais Gruissan Sport Photo, célèbre les plus belles images du sport prises autour du monde.

Colonne vertébrale du festival, le Concours International de la Photographie de Sport a invité la communauté internationale des photographes professionnels à inscrire leur photos dans 6 catégories : action, reportage, insolite, sports extrêmes, hors-stade et meilleure série personnelle. 

 

Pour exemple, en 2021, ce sont 33 pays, 394 photographes, qui alimentent le Concours avec 5614 photos et 166 reportages. Il 'n'y pas d'équivalent au niveau international, le Festival disposant d'un fonds international d'images tout à fait extraordinaire.

 

Sport Photo a déjà produit plusieurs grandes expositions, à Narbonne, au Pavillon de la France à l'exposition universelle de Dubaï, au Carreau du Temple à Paris, au Salon de la Photo de Paris, à Sciences Po, au Carroussel du Louvre, au Musée du sport de Nice, aux halles de Carcassonne... ainsi qu'une magnifique édition  publiée par Marabout/Hacette, "le Meilleur du Sport".

 

 

Brass Band et Hip Hop au menu

30/01/2023

Brass Band et Hip Hop au menu

Vita Cultura organise l'événement avec la direction de la communication de la DVD, et le concours artistique notamment de Miel de Rue, compagnie de Hip Hop sous la houlette de Hakim Hachouche et du Brass Band Bronx.  Merci à eux !

Les danseurs et les musiciens ont fait le show au milieu des spectateurs, qui n'en revenaient pas.  La rue est rentrée dans les bureaux de la direction de la voirie, juste aller-retour entre les équipes de bureaux et les équipes de terrain.

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